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MycoChamp, les champignons.

27 décembre 2023

L’Agaric jaunissant, Agaricus xanthoderma, dit Peau jaune.

Dès la fin du printemps et jusque tard en saison, l’Agaric jaunissant est un champignon qui vient dans les prés, parcs, prés bois, terrains vagues et toutes sortes de milieux rudéralisés, souvent le long des haies, bords des routes et chemins et, très généralement, en rond de sorcières de nombreux individus.

Alors attention tous de même à ne pas confondre cet agaric avec les agarics comestibles car ce « peau jaune » est considéré aujourd’hui comme un toxique. Certes un toxique non mortel, mais qui, si vous présentez quelques faiblesses digestives, la consommation du « peau jaune » peut même vous envoyer directement aux urgences.

Alors comment le reconnaître sans trop de difficulté, d’autant plus que c’est un champignon très commun dès les premières bonnes grosses pluies.

Normalement, une simple blessure ou pression sur n’importe quelle partie du champignon voit cette meurtrissure virer au jaune de chrome qui tranche nettement avec le reste blanc du champignon.
Donc, en théorie, la confusion reste impossible ! Mais qui connaît un peu le monde fongique sait que la théorie reste la théorie et xanthoderme n’y échappe pas.

Bien souvent, le test de la blessure ne donnera rien… il faudra se rabattre sur un truc qui fonctionne (très généralement) et de manière sûre : la base bulbeuse du pied.

On coupe franchement un exemplaire sur toute sa hauteur ! La chair au centre de la base du bulbe va virer immédiatement au jaune de chrome.
Et si d’aventure, toutes les précautions ont été prises et pourtant, vous ne l’auriez pas reconnu et que vous le cuisinez, il se dégagera de votre casserole une forte  odeur de phénol, odeur vraiment peu agréable, alors pas d’hésitation, mieux vaut tout jeter plutôt que de tenter le diable !

Agaric jaunissant, Agaricus xanthoderma.

Et pour le décrire :

- le chapeau, de 6 à 12 cm, est globuleux puis tronconique, enfin convexe dans l’âge, plus ou moins étalé. Le revêtement est  blanc de neige puis tâché dans l’âge de jaunâtre ou d’ochracé, surtout au disque. La marge est mince, incurvée, excédante et concolore au chapeau.

- les lames sont libres, inégales, serrées,  peu larges, gris pâle jeune puis rose foncé, enfin brun sombre à la fin. L’arête est aiguë, concolore, entière.

- le pied est cylindrique, ferme, souvent courbé, élancé, renflé par un bulbe basal à peine marginé. Il est blanc d’aspect brillant, avec un anneau assez ample, membraneux, persistant, à « roue dentée » en face inférieure.

- la chair est moyennement épaisse, tendre, la saveur douce.
- l’odeur est iodée, d’encre ou encore de phénol mais parfois aussi, presque nulle !

Agaric jaunissant dit "Peau jaune"

 Pour-suivre le sujet :

 INPN
Species Fungorum

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6 décembre 2023

Boletus edulis, le Cèpe de Bordeaux ...

Mais encore :
Cèpe du Périgord, Bolet comestible, Moussard, Gros Pied, Potiron…

 

Pour décrire assez simplement  ce « roi des champignons »

  - le chapeau est nettement bombé jeune, brun, peau de chamois pouvant devenir olivâtre ou brun jaunâtre,
  - le revêtement est légèrement visqueux par temps humide, presque velouté au sec et si l’on retourne le champignon,
  - le dessous, son hyménium, est constitué de petits tubes très serrés (que l’on nomme généralement « foin ») qui passent du blanc lorsque le champignon est tout jeune pour virer au jaune verdâtre à maturité et sans bleuir à la meurtrissure, à la pression,
  - le pied est massif, blanchâtre, éventuellement très légèrement fauve, dessiné d’un fin réseau en relief,
  - la chair est ferme, consistante et blanche, légèrement parfumée.

Un cèpe qui fréquente la forêt, feuillus (chêne, hêtre, châtaigner) comme résineux avec tout de même une légère prédilection pour le sapin, l’épicéa, et ce, partout en France.

Un excellent champignon à rechercher dès le mois d’août juste derrière les bonnes pluies d’orage et jusqu’aux premières gelées de la toute fin de l’automne.

Et un bon truc à noter : si vous connaissez des places importantes à Amanites tue-mouche, Amanita muscaria, ou Clitopile petite prune,  Clitopilus prunulus, rappelez-vous bien ces places, nul doute qu’un jour ou l’autre, le cèpe y fera une belle poussée !

 Boletus edulis, le Cèpe de Bordeaux

 

Pour suivre !

Amanites tue-mouche, Amanita muscaria

Clitopile petite prune,  Clitopilus prunulus

28 novembre 2023

Paxille enroulé, Paxillus involutu, attention danger !

Le Paxille à bords enroulés ou Paxille involuté (Paxillus involutus) est un champignon de 5 à 15 centimètres de diamètre, charnu, convexe jeune  s'étalant progressivement dans l'âge. Le revêtement du chapeau est sec à  légèrement visqueux à l’humide,  sa tonalité varie du jaune au brun nuancé de rougeâtre par places. La marge est nettement enroulée quand jeune et le reste longtemps avant de se dérouler d’où son épithète involutus =enroulé.
Les lames glissent, descendent le long du pied on les dit décurrentes. Elles sont espacées, généralement fourchues, jaune pâle à brunâtre;
Le stipe, jusqu’à 15 cm de haut, est cylindrique, plus ou moins élargi à la base. Il est concolore au revêtement, variable du jaune au brun.
La chair est épaisse, ferme, jaune orangé,

Un Paxille très commun, présent aussi bien en forêts, sous couvert de feuillus, mais aussi parcs, jardins, bords des routes, chemins, mais presque toujours en présence et sous le bouleau (Betula ...) de la fin de l’été jusqu’à la fin de l’automne.

Un champignon que l’on considérait bon comestible il y a encore quelques années en arrière, certains le nommaient même « Chanterelle brune » ! Voilà ce que l’on pouvait lire en 1973 dans le tome II de Champignon du nord et du midi André Marchand p148 :
« REMARQUE : bon comestible, mais toxique à l’état cru. Il est recommandé de blanchir ce champignon un long temps et de jeter l’eau de cuisson, d’ailleurs surabondante et très colorée. Certains amateurs recherchent cette espèce avec ardeur, d’autant qu’elle offre peu de risques de confusion, sinon avec un lactaire…. »

-- Paxillus_involutu, Paxille à bords enroulés, Paxille involuté --

Aujourd’hui, on le classe dans les toxiques, voire mortel, sans que l’on ne connaisse réellement le mécanisme de l’intoxication,
=> la  conclusion de l’article sur le Paxille enroulé (Paxillus involutus) du // centreantipoisons.be //
« Le mécanisme de cette intoxication rare reste mal compris. »

Bref, un champignon parfois nommé : « Roulette russe » en raison de ses intoxications aléatoires qui peuvent apparaître  à la 1er comme à la xième consommation du champignon …
Bref un champignon MORTEL !

 

Poursuivre le sujet :

Paxille enroulé (Paxillus involutus) sur CENTRE ANTIPOISONS BELGE

Paxillus involutus, les autres caractères
Le bouleau, les bouleaux

 

 

5 novembre 2023

Le frelon et la figue.

En fin d'été et à l'automne, le frelon, Vespa crabro, est  attiré par une variété de substances sucrées et par les odeurs fortes, notamment par les figues en

Le Frelon européen, Vespa crabro.

raison de leur teneur élevée en sucre. A maturité, les figues sont une source importante de nourriture pour bien d'autres insectes : abeilles, guêpes mais aussi les oiseaux. Qui n'a jamais vu son figuier envahi par une nuée d'étourneaux ou de moineaux !

Les figues, un peu trop mûres et déjà légèrement alcoolisées dégagent en effet une odeur fermentée qui peut attirer bien du monde dont le frelon.
Cet insecte est attiré par les sucres naturellement présents dans les figues mûres et également par l'odeur de l'alcool en fermentation. Attention donc de bien observer votre arbre avant toute intervention sur l’arbre, récolte ou tout simplement suppression des fruits déjà dégradés qui peuvent cacher toutes sortes de petits hôtes y compris, bien évidemment,  le vaillant  frelon et tout autre piqueur.

Notre  frelon, chasseur opportuniste est donc attiré, entre autre, par le figuier. Ces figues, sous l’influence des fortes chaleurs de l’été, commencent à fermenter sur l’arbre, l’odeur qui s’en dégage l’atteste, et notre frelon ne peut s’empêcher de s’en gaver … et bien évidemment,  trop c’est trop !

Et donc, comme chaque année, sous le figuier, on va pouvoir trouver un ou deux gros insectes incapables de voler, attendant que la tête ne tourne plus (humour).
Alors pour éviter de mettre le pied dessus, de l’écraser ou se faire piquer, je les récupère et les pose  délicatement quelque part au soleil en attendant qu’ils puissent redécoller.

Bon, il faut bien l’avouer, vu sa taille et sa réputation, l’insecte peut faire peur. Mais le frelon est généralement calme et pacifique et …. normalement …. il ne vous piquera pas.
Il faut tout simplement ne pas le manipuler mais juste lui tendre le doigt et il va y grimper. Et pour le reposer, juste l’inverse suffira et tout se passera bien.

N’oublions pas que le frelon, européen et non asiatique, est protégé en Allemagne par la Loi fédérale sur la protection de la nature, interdiction donc de les tuer ou d’en détruire les nids, sauf cas bien particuliers.
Oui, le frelon européen ne peut être considéré  comme une menace pour l’homme et même si le nid se trouve à proximité de l’homme, aucune agression de la part de l’insecte ; pas de panique et surtout pas de mouvements brusques près du nid et généralement, tout devrait bien se passer.

Vespa crabro, le Frelon européen.

Vespa crabro, le Frelon européen.

2 novembre 2023

Petite balade du Week-end !

Les quelques bonnes grosses averses de la dernière semaine nous incitent à enfiler bottes et vêtements adéquats. Dans les prairies pâturées, on devrait commencer à y voir quelques belles surprises à poser délicatement au fond du panier, et en osier, bien sûr. N’oublions pas que les champignons, pour la plupart, sont très fragiles et se dégradent très vite,  et bien évidemment,  pas de sacs plastiques !

Bref, tout y est et nous y voilà, face à la première clôture … et on respecte, bien sûr.

Lycoperdon pratenseL’herbe est bien mouillée, mais le sol, la terre semble encore bien durs sous la semelle, signe que même après ses bonnes pluies, le déficit hydrique reste encore important. Un grand coup d’œil circulaire ne présage pas une grosse cueillette.

Rien, rien, toujours rien, c’est mal parti.

Ha enfin, quelques petites boules blanchâtres, au loin sur la pâture, enfin, ce qu’il en reste. Au moins, la hauteur de l’herbe nous permet de voir d’assez  loin mais, plus on se rapproche, plus le doute s’installe.
Effectivement, eh non, on les espérait, mais nos Rosés des prés se sont transformés en quelques vesses toutes fraîches, çà et là sur la terre pratiquement nue.

Oui ce sont bien des Vesses-de-loups, une bonne douzaine d’un peu toutes les tailles, aussi bien fraîches que déjà largement ouvertes laissant une gléba brun noirâtre prête à s’envoler. Et la détermination de ces petites boules ne pose pas trop de problème. A la coupe se distingue parfaitement une partie haute, la « tête » et une partie basse, le « pied » les deux parties séparées par un diaphragme bien visible : Lycoperdon pratense ou Vascellum pratense, Vesse-de-Loup des Prés ou Vesse-de-loup à diaphragme, comestible tant que très jeunes.

Panaeolus papilionaceus

 ...Et tout autour, sur la pâture, un très classique des crottins et bouses, Panaeolus papilionaceus, le Panéole papilionacé, Panéole à bord denté, Panéole à marge dentée ... pas mal de noms vernaculaires pour un panéole très fréquent mais aussi très variable aussi bien dans ses colorations que dans ses apparences : forme du chapeau, revêtement hauteur …

 

 

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29 octobre 2023

Les champignons printaniers.

 

Même si les champignons sont visibles toute l’année, enfin pour certains, il faut bien avouer que le printemps reste la saison la plus appréciée des amateurs du genre !

Bien sûr, la diversité des variétés est bien plus restreinte qu’à l’automne, mais après les quelques « longs mois d’hiver » quel plaisir de se remettre en quête de quelques belles trouvailles.

Tout de suite après la fonte des neiges, pour les plus courageux, un champignon haut en couleur, sans intérêt pour la casserole, juste le plaisir des yeux : Sarcoscypha coccinea, la Pezize coccinée.

Avec le mois de mars, parfois même février,  démarrent les morilles. La plus précoce de toute : la morille conique, Morchella conica, suivie de très près par la morille commune : Morchella esculenta qui, elle,  pointera son nez plutôt début avril. Enfin, ces dernières années, réchauffement climatique (ou pas), notre morille commune semble vouloir démarrer plus tôt si les conditions sont au beau.

 

Morchella_EsculentaAlors, bien sûr, la morille ou plutôt les morilles sont l’objectif de chaque sortie, il n’en reste pas moins vrai que cette période printanière est l’occasion de belles rencontres ! Souvent un peu plus précoce et annonciatrice de l’ouverture de saison, les oreilles de cochons, moins familièrement la pézize veinée ou  Disciotis venosa, bons comestibles qui fréquentent les mêmes écologies que la morille ;  à ne pas confondre avec la Grande pézize : Discina perlata non toxique mais sans grande valeur et fréquentant elle les pessières ! Toujours sous pessières, l’incontournable et mythique Hygrophore de mars Hygrophorus marzuolus, un autre champignon rare qui aime la fonte des neiges, un champignon que chacun connaît mais que peu on eut l’occasion de toucher ! Rare, donc à respecter !

Pour suivre sur les champignons rares du printemps mais non comestibles, Discina parma, la Discina en bouclier, toujours en relation avec le bois, enterré ou non, mais toujours bien pourri, un champignon que l’on ne rencontre pas très souvent, donc on ne cherche pas même à savoir s’il est comestible ou non, on laisse en place.

29 octobre 2023

Les champignons de l’été.

2013, la morille s’en est allée, pas une grosse année dans mes coins, avis général des gens rencontrés sur le terrain et collègues amateurs du genre !
Finis les champignons de printemps, mais il n’est pas nécessaire de reléguer paniers et couteaux jusqu’à l’automne pour retourner tâter du champignon. A peine ceux du printemps partis que déjà les champignons d’été pointent (ou vont pointer) leur nez. Si chaleurs et précipitations sont de la partie, au milieu du mois de juin devraient commencer quelques petites cueillettes.

En tout premier lieu, dans la série des cèpes, Boletus aestivalis, le cèpe d’été, très semblable au cèpe de Bordeaux et poussant en général sur les mêmes places que ce dernier.

Boletus_aestivalis_MycoChamp

Boletus aestivalis, le cèpe d’été

 

Il se présente d’une couleur brun clair  uniforme velouté, même à l’humide, grosse différence avec le cèpe de bordeaux qui lui est lisse et visqueux sous la pluie.

Un autre cèpe, d’une grande qualité mais relativement peu fréquent est le cèpe bronzé que l’on nommait autrefois tête de nègre : Boletus aerus, un cèpe de grande qualité qui apprécie tout particulièrement les chaleurs de l’été de la zone méditerranéenne. Diffère du bordeaux par son chapeau nettement marron foncé. Même écologie.

Encore un autre, non plus cèpe mais bolet, le bolet bai : Xérocomus badius, que l’on appréciait avant la catastrophe de Tchernobyl mais qui a tendance à concentrer la radioactivité !

Toujours dans cette même famille, un magnifique bolet à pied rouge : Boletus erythropus qui apprécie les terrains acides et la compagnie de quelques conifères en mélanges aux feuillus. Un champignon peu recherché, sa chair virant terriblement au bleu à la moindre pression ou à la coupe, un cèpe qui fait peur !
Autre champignon qui démarre dès le mois de juin, c’est bien sûr la girolle que chacun connaît. Pas de gros risques de confusion si l’on tient compte des lames réduites à de simples plis. Evitez, tout de même, la grossière erreur avec Omphalotus illudens, le  Clitocybe trompeur ou Clitocybe de l'olivier plus au Sud, un violent toxique.

On peut aussi trouver l’amanite rougissante Amanita rubescens dès la mi juin qui présente une chair qui rougit à la coupe notamment à la base du pied dans le bulbe, mais comme c’est une amanite qui plus est très semblable à  la panthère, il est préférable de la laisser aux spécialistes.
Et si le temps est aux fortes chaleurs, alors, peut-être, vous les malheureux qui habitez au Nord ou à l’Est, le graal, la pitance des empereurs, l’amanite des Césars : Amanita caesarea, espèce thermophile qui préfère, de loin, le tourisme au SUD.

Bref, tout un panel de variétés pour faire le lien entre printemps et automne.
A vos paniers !

 

Quelques liens pour se faire une idée :

 

29 octobre 2023

Amanita fulva, une amanite sans anneau !

Un champignon de la famille des Amanites, S-genre Amanitopsis, un groupe d’amanite bien caractérisé par une marge nettement striée, un pied toujours dépourvu d’anneau et engainé d’une volve  généralement étroite et profondément enterrée.

 

Amanita_fulva

 

Cette amanite fauve reste le plus souvent d’une taille modeste, 8 -10 cm pour le diamètre du chapeau, 10 – 12 pour la hauteur du pied. Celui-ci est creux, fragile,  blanc lavé de quelques taches orangées mais non chiné, cylindrique  s’évasant vers le sommet, émergeant d’une volve parfois à peine visible tant cette volve est enfouie dans son support, généralement une terre humide, acide, sous couvert de feuillus mais aussi de conifères ( surtout bouleaux et pins).
Un champignon relativement commun, parfois précoce, visible de juin à octobre/novembre.

Quant à sa comestibilité, comme bien souvent, deux écoles, les pour, les contres … tout en se rappelant que comme ses cousines du même groupe, elle reste toxique crue et demande avant de passer à l’assiette une cuisson bien à coeur et sans couvercle garantissant l’évacuation et la destruction des hémolysines qui s’attaquent aux cellules du foie.

Pour plus d'infos sur cette amanite fauve, quelques liens à consulter :

Amanita fulva, l'amanite fauve
SIF
INPN

29 octobre 2023

Un champignon vraiment particulier : Phallus impudicus.

 

Les Phallacées,  une famille qui compte dans ses rangs Phallus impudicus, le Satyre puant, un champignon commun de nos sous-bois, un champignon, certes, mais tout de même un peu particulier !

La seule obsession de tous les êtres vivants est de perpétuer l’espèce. Pour les mammifères et pour les plantes,  la méthode est bien connue.

Pour  les champignons, la plupart utilisent soit le vent, soit la pluie pour disséminer leurs précieuses spores. Cette famille des Phallales, dont ce Phallus impudicus, a inventé un système très ingénieux basé sur l’odeur et par là même …  les mouches, toutes les mouches !

 

Satyre puant, Phallus Impudicus, Phallus impudique, Morille du diable, Phalle impudique

 

Au tout début, ce " champignon " prend naissance dans une sorte d’œuf composé d’une volve pleine de gélatine, de mucilage. Quand l'œuf est " mûr ", le pied du futur champignon, fait d’un tissu caverneux comprimé, se détend pour laisser paraître ce champignon tout de même un peu spécial.
Le chapeau est composé lui aussi d’alvéoles  remplies d’une substance épaisse, visqueuse et surtout à l’odeur insoutenable. Odeur nauséabonde, oui mais pas pour tout le monde  car les mouches, elles, trouvent cette odeur des plus délectable et s’en repaissent jusqu’à la dernière miette. Et c’est dans cette gléba que le champignon avait caché ses précieuses spores, le tour est joué … tout le monde est content !

 

Et pour faire le lien :

autre lien

Phallus Impudicus

22 mars 2015

Mignon de porc aux champignons et olives noires !

Pour 4 Personnes, les ingrédients :

  • 2 filets mignons de porc
  • 5 gros champignons de Paris à émincer
  • une vingtaine d'olives noires dénoyautées
  • 2 oignons blancs
  • 80 cl de crème UHT épaisse
  • 2 cuillères à soupe de fond de veau
  • huile d'olive, sel,  poivre.

 

Filet_mignon

 

La recette :

Tout d'abord, coupez en morceaux ou tranches assez épaisses, les filets mignons.

Dans deux cuillères à soupe d'huile d'olive, à feu normal, faites revenir les oignons émincés, bien mélangez. Une fois les oignons bien revenus sans trop de coloration, y jeter les champignons de Paris émincés, les olives noires ainsi que les filets mignons préalablement coupés et, toujours à feu normal, laissez cuire.

Dans un petit verre d'eau chaude, diluez le fond de veau, incorporez-le à la préparation. Bien Mélanger. 

Mettez la crème UHT, mélangez, portez le feu à pleine puissance jusqu’à ébullition. Tout en remuant, laissez bouillonner pour réduire cette sauce 2 à 3 bonnes minutes puis laissez mijoter, à feu doux, environ 15 min. 

Servez ce filet moignon aux champignons et olives noires avec tout accompagnement de votre choix : pommes vapeurs, écrasé de pommes de terre de panais ou encore de potimarron, spaghettis, frites, gnocchis … et un petit verre de vin blanc, pas trop sec !

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MycoChamp, les champignons.
  • Un blog sur et autour du champignon, bien sûr, pas un site scientifique, mais quelques pensées ou raconteries sur nos amis les champignons, retour de balades fructueuses ou bredouilles, les impressions à chaud, un site qui parle Myco et Champs : MycoChamp
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