Boletus edulis, le Cèpe de Bordeaux ...
Mais encore :
Cèpe du Périgord, Bolet comestible, Moussard, Gros Pied, Potiron…
Pour décrire assez simplement ce « roi des champignons »
- le chapeau est nettement bombé jeune, brun, peau de chamois pouvant devenir olivâtre ou brun jaunâtre,
- le revêtement est légèrement visqueux par temps humide, presque velouté au sec et si l’on retourne le champignon,
- le dessous, son hyménium, est constitué de petits tubes très serrés (que l’on nomme généralement « foin ») qui passent du blanc lorsque le champignon est tout jeune pour virer au jaune verdâtre à maturité et sans bleuir à la meurtrissure, à la pression,
- le pied est massif, blanchâtre, éventuellement très légèrement fauve, dessiné d’un fin réseau en relief,
- la chair est ferme, consistante et blanche, légèrement parfumée.
Un cèpe qui fréquente la forêt, feuillus (chêne, hêtre, châtaigner) comme résineux avec tout de même une légère prédilection pour le sapin, l’épicéa, et ce, partout en France.
Un excellent champignon à rechercher dès le mois d’août juste derrière les bonnes pluies d’orage et jusqu’aux premières gelées de la toute fin de l’automne.
Et un bon truc à noter : si vous connaissez des places importantes à Amanites tue-mouche, Amanita muscaria, ou Clitopile petite prune, Clitopilus prunulus, rappelez-vous bien ces places, nul doute qu’un jour ou l’autre, le cèpe y fera une belle poussée !
Pour suivre !